lundi 31 mai 2021
Le cul : l'honneur, la fierté et mes couilles.
mercredi 17 février 2021
La fidélité, ce concept chelou. Enfin je crois.
C'est fou comme on change au court d'une vie non ? J'veux dire, à 18 ans, j'aurais étripé mon mec si j'avais appris qu'il n'avait ne serait-ce que zieuté une autre fille.
18 ans plus tard (#vieilledame), tout ça me paraît bien lointain et, lorsque j'imagine une éventuelle future relation, je ne pense plus trahison et félonie mais plutôt liberté et polyamour...
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Très représentatif n'est-il pas ? |
Sagesse de l'âge ou résignation de l'expérience ? J'ai l'impression que, quand même, tout au fond dans un coin de mon cerveau, ça me pique. J'ai encore cette vieille sensation que je n'y arriverai pas. Je veux dire, si je tombe amoureuse. Ce qui, soit dit en passant, ne m'arrive plus jamais. J'aime bien, j'apprécie la compagnie, je me complais, mais l'amour fou, celui qui fait mal et qui rend euphorique, je ne l'ai pas connu depuis l'adolescence, hors, avec un soupçon de fatalité sûrement, je pense à l'adultère, le meilleur moyen peut-être d'être enfin accomplie dans une relation sans plus jamais tomber dans cette routine et ce plan-plan qui m'emmerde tant.
Je sais que beaucoup de couples vont penser "En même temps chacun doit mettre du piment dans sa vie pour ne pas tomber dans la routine". Ce n'est pas de ça que je parle. Moi j'aime la nouveauté, la vraie. Le fait de n'aimer qu'un seul corps trop longtemps suffit à me faire chier. Je suis comme ça. "Mais c'est parce-que t'as pas rencontré la bonne personne". Je me contenterai de répondre : LOL. Ca suffira.
Je me questionne réellement là-dessus. Est-ce que c'est un désir viscéral ou seulement un sacrifice conscient ? J'ai commencé cet article avec mille certitudes et voilà qu'en y songeant, en remuant le merdier dans tous les sens, je ne suis plus sûre de rien. Et si ça me déchirait le cœur de voir l'être aimé, même juste un peu, rouler vers d'autres pieux ? J'arrive déjà pas à partager mon assiette... Et si je passais ma vie à faire semblant pour faire plaisir ? Mais alors putain ce serait pire que toutes les routines de l'univers ? Ou peut-être qu'au contraire ça me stimulerait, d'une certaine façon ? Eh merde je sais plus...
Après tout qu'est-ce que la fidélité si ce n'est un serment poussiéreux dicté par la foi ? Fidèle à une religion ou à une seule personne pour moi c'est pareil : je veux croire en plusieurs Dieu. Je veux du champagne et des feux d'artifices, des yeux par centaines et des mains par milliers, du fun, du kiff, des rires aux éclats, de la diversité. Puis je veux aussi des soirées en amoureux et des pantoufles au coin du feu. Des câlins platoniques et des listes de courses reloues. Des week-end à la campagne et des factures en retard.
Je...
Bon, ce qu'on va faire c'est qu'on va rester encore un peu célibataire et pas se faire chier avec ces conneries hein.
Merci pour votre patience.
mercredi 6 janvier 2021
Apprendre à vivre seule ou le syndrome de la solitoudiné.
Oui beh c'est bon.
Je sais que le titre même va faire friser quelques sourcils mais pour moi, ce fut une épreuve.
J'ai passé 12 ans de ma vie avec le même homme, mon mari, le père de ma poulette. 12 ans. C'est presque la moitié de mon âge ! (ta gueule) Et se retrouver seule, dans cette maison, du jour au lendemain m'a terrorisé au début. Je comprends que certaines femmes ne quittent jamais leur conjoint. Ce pas, que dis-je, ce gouffre à franchir, c'est flippant.
Douze années d'habitudes confortables, de petites manies, de tâches réparties parfaitement. Douze années de séries binge-watchées en une nuit, serrés comme deux scratchs, de mots inventés et compris uniquement par nous. Douze années à s'endormir les pieds collés et à se gratter le dos. Une jolie routine bien douillette comme je les aime en somme.
Et RRRACK ! Un jour tu te lèves et c'est terminé.
Ce n'est ni de sa faute ni de la mienne, c'est seulement notre décision. Je précise pour étancher la soif de gossip des vipères environnantes, coriaces ces bestioles.
A cette angoisse déjà bien empreinte s'est ajoutée l'incommensurable culpabilité de briser notre noyau familial si moelleux. Raison pour laquelle la plupart des couples restent ensemble, finissant mollement par se haïr... Je me souviens m'être dis, en inondant le tapis de larmes et enchainant les cigarettes : "Mais putain... en plus je ne sais RIEN faire seule !"
Et puis, après trois jours en position latérale de sécurité à pleurer du sang et à te ronger les ongles de pieds, tu constates que le tapis sèche petit à petit. Tu commences à te redécouvrir. Tu te fais violence, tu fais des choses que tu ne faisais jamais plus, tu essaies. Puis bim, un matin tu montes un meuble toute seule. Oui. Moi qui ne sais même pas assembler un jouet Kinder ! Je l'ai fais ! Ok j'ai PEUT-ÊTRE insulté toutes les divinités des cieux en biélorusse, j'ai PEUT-ÊTRE maudis l'univers et ta mère la chauve et j'ai PEUT-ÊTRE perdu des cheveux, mais je l'ai fais. Et beh voilà, ça rend content.
Le lendemain, tu décides de franchir une autre étape. Puis une autre. Puis t'as moins peur. Puis tu prends confiance. Puis tu relativises. Puis la vie continue.
Ou presque. Encore faut-il ne pas retomber dans ces vieux travers qui consistent à se persuader d'être amourachée du premier peigne-cul venu et se le coller en guise de pansement. Mais je crois que j'en ferais un article complet, tmtc. Ne nous égarons pas.
Mon petit fion, ce billet s'adresse à toi.
Toi qui refuse de partir par peur du syndrome de la solitoudiné et qui reste par habitude : pars avant que le venin ne s'installe, car c'est bien là la pire des situations. La vie est encore longue et il va t'arriver 1000 trucs cool. Rien n'est figé. Avoir peur c'est normal, noyer le tapis aussi, mais tu vas y arriver. ♥
Et tu sais quoi ? La solitude on y prend goût. (j'ai vraiment écris ça ?!)
BisÔu ♥
lundi 4 janvier 2021
Tiens, j'avais un blog fût un temps.
J'étais là, ce matin, touillant mon café le regard vide à travers la baie vitrée, songeant une fois de plus à l'absurdité de l'existence (toujours plus...) et je me suis dis "Merde, et ton blog ? Ça doit bien faire 3 ans que t'as rien pondu…" J'ai vérifié : 2 ans et demi.
Je sais pas pourquoi, un jour j'en ai eu marre. Je crois que je n'en lisais plus et que j'en ai conclue que les autres faisaient pareil. J'ai arrêté en même temps que j'ai quitté Snapchat aussi, me consacrant uniquement à Instagram, afin d'éviter les doublons redondants. #pléonasme
J'écris depuis que je sais le faire. Tout le temps. J'ai dû comptabilisé au moins une vingtaine de journaux intimes durant mon adolescence. Que j'ai foutu au feu. J'aime pas vivre dans le passé, mais c'est un autre sujet. J'ai aussi entamé l'écriture d'environ 8 romans, 3 "biographies" et 5 albums pour enfants. Pour en arriver au même constat : "Non mais pour qui je me prends ? Stendhal ? Allez retourne sur Skyblog frère…"
Au-delà de l'aspect auto-dépréciatif du merdier, le fait est que j'ai lu des chefs d’œuvres et des navets, et ça me ferait mal de finir dans cette dernière catégorie… Bref.
J'ai quand même eu envie de revenir un peu ici. Dans mon ex-jardin secret. Pour voir qui y est encore, et si j'y arrive toujours. Est-ce que les blogs sont bel et bien morts ? Est-ce que ce format de partage est devenu complètement ringard ? Est-ce qu'aujourd'hui on ne lit plus du tout ? Se contente-t-on de regarder des vidéos et uniquement ce format là ? Dîtes-moi.
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Et pourquoi pas ce joli paysage pour illustrer ? J'ai rien d'autre... ça commence bien. |
J'ai tenté les vidéos sur Youtube, je me suis lassée. J'ai tenté TikTok, j'ai eu la sensation d'avoir 97 ans. J'ai tenté Twitter, j'ai halluciné de la malveillance ambiante. Puis j'ai persévéré sur Instagram (où je raconte environ toute ma vie) et c'est devenu mon métier. Je ne pouvais franchement pas rêvé mieux. Si t'es pas au courant, j'ai démissionné de mon poste d'agent de bibliothèque en juin 2019 et ne suis restée que 4 mois au chômage. Gros coup de cul qui fait plaisir.
Allez, on va se le tenter : nous sommes le 4 janvier 2021 et je reprends l'écriture ici. Je sens que j'en ai besoin. Ecrire, écrire, écrire. Et puis on verra bien. Feu.
vendredi 11 mai 2018
Gazouillis et charabia #3
Cependant, j'ai jugé bon de noter mes préférées :
(Attention : certaines punchlines peuvent heurter les personnes sensibles aux lois du patriarcat).
mardi 20 mars 2018
Pourquoi l'organisation de mon mariage me casse les couilles.
- l'enterrement de vie de mes couilles ne contiendra aucun strip-teaseur ou autre joyeusetés malaisantes
- pas de klaxons de la honte à la sortie de l'église (bien qu'on ne pourra pas empêcher les puristes de faire ce qu'ils veulent, pour moi en tous cas, c'est réglé)
- pas de jeux de la jarretière, ou autre chaises musicales de mes deux
- pas de musique/choré (putain l'angoisse...) d'entrée de bal, parce-qu'on s'en care tout simplement la raie du cul et que ni lui ni moi n'aimons nous donner en spectacle et que c'est tout simplement putain de gênant merde
- pas de déco' de la mort qui tue du sol au plafond à 7900 € le merdier
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On se marre drôlement. |
J'en ai discuté un peu avec des futurs-mariés sur Snapchat et j'ai eu droit à cette phrase qui m'a donné une courante foudroyante : "T'as de la chance, moi c'est mes beaux-parents qui organisent tout, du coup on est 400, dont 276 personnes que j'ai jamais vu de ma vie..." Ça me fout le cul en mode carpaccio sans dèc. Comment peut-on être
Ça a l'air super difficile pour certaines personnes de respecter les choix de chacun de toute évidence. Pour un pays qui hurle à glotte déployée qu'il est Charlie, je trouve ça d'un comique navrant...
Soit.
Il reste encore 2 petits mois avant le jour J, et on risque d'en entendre encore par tous les trous, souhaitez-nous bon courage.
Nous, on vous en envoie plein !
vendredi 2 mars 2018
Lassée des faits
J'ai toujours peur que, si j'arrête de donner aux gens ce qu'ils veulent, ils ne veuillent plus rien savoir de moi. Déjà à l'école, lorsque je n'avais pas forcément envie de sourire, mes camarades me lançaient un inquiet "Ça va t'as pas l'air bien?" C'est le fardeau du clown de service ça, dès que tu fais une tête normale ou que t'es juste un peu patraque ou pas ambiancé, on s'inquiète. "Allez lààà, on rigole !!!" Bon beh quand faut y aller hein...
Puis le sentiment que si tu montre vraiment qui tu es, on te détestera forcément. Çuilà-même.
Alors au diable, après tout, ce blog c'est un peu mon exutoire, et le tien aussi parfois. ♥
Faire rire/sourire mes semblables est ma préoccupation première depuis environ la maternelle et m'a coûté bon nombre de déconvenues (comprendre : punitions, heures de colles et conseils de discipline, voire course-poursuite avec les flics).
Seulement voilà : une fois que tout le monde a bien ri, tu te rends vite compte que tu peux aller te faire enculer, toi et tes "Je ne dois pas distraire mes camarades pendant le cours de géographie" à copier 100 fois.
20 ans après rien n'a vraiment changé.
A l'instant même où j'écris ça, j'ai un peu la crotoKU. C'est vrai, quand tu ne fais que te le dire, ça n'a pas le même impact. En l'écrivant, j'ai un peu l'impression de mettre le nez dans mon propre caca.
Mais voilà, lorsqu'on met le nez dedans, on pige. On pige qu'il est temps que ça s'arrête, qu'on est pas un paillasson, et que nos sentiments ne devraient pas être malmenés, si confus soient-ils.
Alors, à 33 ans (putaindesamère) révolus, j'essaie de prendre de la distance, d'y aller mollo.
Je fais du tri, encore, et encore. Mais qui restera-t'il à la fin...?
Papounet disait sûrement vrai, on est tout seul, jusqu'à la fin des temps. L'euphorie de la jeunesse, des sentiments, de l'amitié, les serments à la vie à la mort, les larmes et les bouteilles de vin partagées, la folie, l'amour... c'est du pipeau. C'est chouette sur le moment, et c'est vraiment pas moi qui vais dire le contraire, mais c'est du vent. Tout est faux.
Voilà, maintenant on peut tous se suicider en pleurant sur l'inutilité de la vie.
Bisou, je vous aime. Enculés.